La sexualité, c’est un peu comme la danse : tout le monde la connaît, beaucoup l’admirent, mais peu osent se lancer dans un pas de bourrée. À mi-chemin entre les tatouages, les coiffures improbables et les maquillages audacieux, certaines pratiques émergent tandis que de vieux tabous s’effacent. De la philosophie de vie enseignée par le BDSM à la masturbation qui s’affirme (au bureau ou en couple, qui l’eût cru ?), Scarlette vous propose trois pistes à explorer pour finir l’année en beauté et débuter 2025 avec plus qu’un esprit ouvert !
La masturbation en couple : la petite révolution qui change tout
Entre caresses en solo au bureau, sextoys à deux sous la couette, et jeux de pouvoir consentis à coups de menottes en velours, cette année aura été celle de la découverte et de l’ouverture d’esprit, bien sûr. Finalement, qu’il s’agisse de déstresser avant une réunion, de raviver la flamme dans le couple, ou d’explorer les limites de la soumission en mode codifié, une chose est sûre : 2024 nous aura appris que le plaisir se conjugue à toutes les sauces, tant que tout le monde est d’accord pour lécher la cuillère. Alors, prêts pour 2025 ? Consentants et créatifs, on espère.
Imaginez : votre partenaire s’aventure à briser la routine avec une caresse bien placée ou un sextoy ludique comme un masturbateur. Résultat ? Une montée du désir, une connexion renforcée et des moments aussi intimes que mémorables. Se masturber seul(e) n’est plus une affaire de honte, mais une véritable école du plaisir, où chacun apprend à se connaître pour mieux partager. Et soyons honnêtes : une femme qui se connaît est une femme qui guide, tout bénéfice pour elle, pour l’autre… et pour le couple !
Alors, loin d’être une menace, la masturbation en couple se révèle être une alliée de taille, et surtout, un remède contre la monotonie. Après tout, quoi de mieux que d’écrire votre propre scénario, à quatre mains ?
La masturbation au travail : un anti-stress aussi discret qu’efficace ?
Nouvelle tendance ou mythe urbain ? Alors que le bien-être mental s’impose comme une priorité dans les entreprises, un remède inattendu refait surface : la masturbation au travail. Pour certains, ce geste intime s’apparente à une version 2.0 de la pause-café, sauf qu’ici, c’est la pression intérieure qu’on relâche. Le télétravail, avec ses frontières floues entre privé et pro, aurait même démocratisé l’idée. Comme le raconte une télétravailleuse : « Quelques minutes pour moi suffisent à évacuer le stress et me recentrer, un peu comme une mini-méditation… mais plus efficace ! ».
Et si cet usage devenait l’arme ultime contre l’oppression capitaliste ? Prendre son clitoris ou son pénis pour une balle anti-stress semble briser un plafond de verre, surtout quand on sait que l’expression « se vider pour se détendre » était historiquement réservée aux hommes. D’ailleurs, d’après un sondage informel dans un groupe Facebook sur le bien-être au travail, 17 % des participants ont déjà envisagé cette pratique pour gérer leur stress.
Toutefois, mieux vaut s’assurer que cette méthode reste discrète et respectueuse pour ne pas faire de vagues, ou pire, tomber sous le coup de la loi. Une masturbation « stratégique » ? Peut-être. Une alternative aux anxiolytiques ou aux micro-pauses inefficaces ? Certainement, pour certains. Alors, mythe urbain ou vrai changement de paradigme ? Demandez à Scarlette, elle approuve.
Le BDSM : pionnier du consentement et terrain de subversion
Le BDSM, ou comment explorer la soumission tout en célébrant le consentement. So 2024, post-#MeToo, cette pratique longtemps marginalisée incarne une réflexion avant-gardiste sur les dynamiques de pouvoir et d’accord mutuel. Loin d’être un espace de chaos, le BDSM s’est imposé comme un champ d’expérimentation où chaque geste, chaque limite est discuté, accepté et encadré. Ici, le consentement n’est pas seulement une règle, c’est un pilier fondateur, établissant une frontière nette entre violence et plaisir partagé.
Issu des sous-cultures « cuir » des années 1950-60, notamment au sein des communautés homosexuelles de Chicago et San Francisco, le BDSM mêle exploration identitaire et transgression des normes sexuelles. À une époque où le sadomasochisme était encore considéré comme une pathologie, ces communautés ont créé un espace où codification, rituels et revendications sociales se sont entremêlés. Résultat : une subversion assumée des normes patriarcales, dans laquelle la soumission n’a rien de passif et devient un acte pleinement choisi.
Alors, pourquoi ne pas tenter cette expérience en 2025 ? Mais attention, l’univers du BDSM ne s’improvise pas. Respect des codes, négociation des envies et limites, et consentement éclairé sont les clés pour en faire une aventure enrichissante et transformatrice, loin des clichés de violence gratuite.
Et si on finissait 2024 avec un grand Ouuuuiiiiii ?
Entre caresses en solo au bureau, sextoys à deux sous la couette, et jeux de pouvoir consentis à coups de menottes en velours, cette année aura été celle de la découverte et de l’ouverture d’esprit, bien sûr. Finalement, qu’il s’agisse de déstresser avant une réunion, de raviver la flamme dans le couple, ou d’explorer les limites de la soumission en mode codifié, une chose est sûre : 2024 nous aura appris que le plaisir se conjugue à toutes les sauces, tant que tout le monde est d’accord pour lécher la cuillère. Alors, prêts pour 2025 ? Consentants et créatifs, on espère.