Nos émotions sont au cœur de nos douleurs menstruelles.
Vous savez probablement déjà que nos émotions jouent un rôle très important sur les maux de notre corps.
Mais qu’en est-il du lien entre nos émotions quotidiennes et nos douleurs menstruelles ? Notre cycle menstruel est-il par exemple impacté après un gros coup de colère avec notre ex ? Notre utérus reste-il en bonne santé suite à un épisode stressant au boulot ?
Mais d’ailleurs quelles sont ces douleurs menstruelles ?
Douleurs menstruelles , de quoi parle-t-on ?
Pour commencer nous allons voir ensemble de façon très simple quelques uns des troubles menstruels qui peuvent exister :
Troubles prémenstruels ou syndrome prémenstruel (SPM) :
On observe ce syndrome au cours de la phase qui précède les menstruations (vous vous souvenez, la phase où Jeanne nous rend visite). Quand nous ressentons ce trouble, alors nous avons tendance à avoir nos seins un peu plus gonflés, ainsi que notre ventre, on peut prendre quelques kilos (oui, c’est la loose), on peut se sentir légèrement (extrêmement) irritable.
Pleurer en enfilant son pantalon parce qu’aujourd’hui il ne nous va absolument pas, ça vous parle ?
- Dysménorrhée : Ce trouble est présent en même temps que Jeanne (phase pré-menstruation) et que Iris (phase de menstruation). C’est le terme qui désigne les douleurs que l’on ressent à ce moment-là, généralement en bas du ventre. Les douleurs sont fixes ou ponctuelles.
- Aménorrhée : Ici, on est sur une absence ou suppression des règles chez une femme en âge d’être réglée.
- Oligoménorrhée : Ce trouble se caractérise par des menstruations peu fréquentes, c’est-à-dire par un cycle menstruel supérieur à 35 jours.
- Ménorragie : Il s’agit cette fois-ci, de règles très abondantes et prolongées (oui, apparemment 5 jours ce n’était pas assez long).
- Métrorragie : Là, on s’est dit qu’avoir ses menstruations une fois par mois ce n’était pas suffisant, donc ce trouble nous provoque des saignements en dehors de notre cycle (surprise).
Exploration de nos douleurs menstruelles :
Nos douleurs et nos troubles gynécologiques doivent être traités et suivis par notre sphère médicale (cet article ne remplace en aucun cas un avis médical et nos conseils ne se substituent pas à un traitement prescrit par un médecin).
Il existe également d’autres méthodes qui sont complémentaires à la médecine conventionnelle avec lesquelles nous pouvons aller voir nos sphères psychologique et émotionnelle qui auraient pu engendrer ces troubles gynécologiques. Et oui, nos émotions sont au cœur de nos douleurs menstruelles.
Nous pouvons travailler dessus pour :
- Se libérer de fortes émotions enfouies ou de traumatismes vécus.
- Se connaitre davantage et connaitre véritablement son cycle et sa sphère gynécologique.
- Se connecter à son corps et accepter pleinement sa féminité.
Il est évident que lorsque nous sommes pliées en deux de douleurs, que nous sommes alitées avec une bouillote sur notre bas ventre, que nous avons des crampes, des changements de température corporelle, du sang plein la culotte ou au contraire pas assez de sang, etc… nous pourrions en venir à détester toute cette partie de nous, notre utérus, notre vagin, notre sphère gynécologique.
C’est à ce moment-là qu’il faut faire attention car cette partie du corps de la femme est très importante pour nous, elle représente le siège de notre féminité, de notre sensualité, de notre sexualité, de notre fertilité, etc.. La détester ou s’en éloigner peut nous amener à une fuite de nous-même, de notre propre connaissance.
Les techniques complémentaires à la médecine conventionnelle, comme la naturopathie, la kinésiologie, l’acupuncture, l’hypnose, etc… nous aident à prévenir de ces déséquilibres. Elles peuvent nous accompagner à ressentir plus de bien être dans ces épreuves là ou bien à nous reconnecter à notre corps.
Quel lien pouvons-nous faire avec nos émotions ?
D’après le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel, nous pouvons faire quelques liens entre nos maux physiques et nos émotions. Ce sont des pistes à explorer, d’autres raisons à ces troubles peuvent être explorées.
Reprenons la liste des douleurs menstruelles du début de l’article :
Troubles prémenstruels ou syndrome prémenstruel (SPM) :
Lorsque ce trouble fait surface, alors il nous interrogerait sur notre place en tant que femme dans un univers parfois dominé par des hommes. Il nous fait travailler notre blessure du rejet et de culpabilité pour prouver notre propre valeur.
- Dysménorrhée : Ces douleurs peuvent être liées à des émotions de culpabilité ou de colère que nous avons en nous. La colère est une émotion qui fige la libre circulation de l’énergie de notre corps. Notre énergie stagne et provoque alors des douleurs. Comme expliqué, nos émotions sont au cœur de nos douleurs menstruelles.
- Aménorrhée : Ce syndrome peut être relié au rejet de notre propre féminité car à ce moment-là, nous sommes en âge d’avoir nos règles chaque mois. Cela peut s’agir aussi d’un refus inconscient de devenir génitrice.
- Ménorragie : Il y a une perte importante de sang, que nous ne pouvons pas contrôler, comme potentiellement quelque chose dans notre vie qui nous échappe et que nous ne pouvons absolument pas maîtriser pour le moment.