Il est temps de déconstruire les mythes autour de la sexualité après 50 ans. Toutes les études sont formelles : loin d’être morose, la sexualité des quinquas est dynamique, épanouie et pleine de surprises. Elles n’ont plus n’ont rien à envier aux jeunes générations. Elles savent ce qu’elles veulent, et surtout, comment l’obtenir.
Scarlette vous livre les astuces pour, pas juste accepter le temps qui passe, mais pour attendre avec impatience la cinquantaine, avoir le smile et les cheveux au vent de la liberté sexuelle.
La sexualité après 50 ans, c’est quand la passion s’installe dans la maturité, quand la connexion remplace les questions. C’est la meilleure période pour s’emboîter sans tabou et en toute liberté. Mais alors, quelles sont les plus belles raisons de profiter de la sexualité après 50 ans ? Pas d’inquiétude au sujet de la grossesse, plus de peur de réveiller les enfants ou de les voir débouler dans la chambre, une plus grande confiance sexuelle, un désir retrouvé après la contraception, un plaisir accru. Et si un petit coup de pouce est nécessaire, qu’importe ! Après 50 ans, on y va sans honte et avec le sourire. On assume TOUT !
Affronter les complexes
Les complexes corporels touchent également après 40 ans. Les seins, le cou, le buste et les cuisses sont souvent sources de gêne, mais c’est le ventre qui remporte la palme des complexes pour 75% d’entre nous. Pourtant, cet endroit du corps est le plus remarquable d’entre tous : il a porté la vie, il renferme notre deuxième cerveau, il porte le nombril, le centre de notre monde. Pourquoi ne plus l’aimer dès qu’il perd sa platitude ? Quand il épouse la souplesse et le moelleux que l’on demande à nos desserts préférés, comment et pourquoi ne pas l’aimer, ce ventre mou ? À partir d’aujourd’hui, caressez-le et dites-lui « Je t’aime » tous les matins !
Ménopause et renouveau du désir
Ok, 39 % des femmes de plus de 50 ans disent avoir ressenti une incidence morale à cause des bouleversements physiques liés à la ménopause. « Une incidence morale » ? Preuve que le chemin est encore long avant que le passage des années ne soit plus perçu comme quelque chose de négatif. Car oui, la psychologie joue un grand rôle dans notre acceptation du temps qui passe. Après, les études disent aussi que deux tiers d’entre nous connaissent un regain de désir sexuel une fois la ménopause terminée. Voir le verre à moitié plein, c’est ça, la force des quinquas !
Les petits aléas de la vie intime
La sécheresse vaginale, conséquence de l’affinement des parois du vagin, est également courante. Heureusement, des crèmes hydratantes spécialement étudiées pour les vagins qui lâchent prise sont là pour aider. Quant aux odeurs vaginales, souvent dues à un changement de pH, elles peuvent être gênantes, mais des solutions existent (si elles persistent, prendre un avis médical). Le pet vaginal, bien que malaisant, est parfaitement naturel et ne doit pas être source de gêne. Il peut survenir bien avant la cinquantaine, mais l’avantage après 50 ans est qu’on en parle et on en rit.
Technologie et modernité
Qui aurait cru que nos mères ou grands-mères se mettraient aux sextoys et aux applications de rencontres ? Selon une enquête récente, près de la moitié d’entre elles utilise des gadgets coquins pour pimenter leurs ébats. Et les applications de rencontres n’ont jamais été aussi populaires : 39% des célibataires de plus de 50 ans y sont inscrits, contre seulement 18% en 2004.
L’évolution des mœurs et la libération de la parole (sans doute) montrent qu’en 1970, seulement 32% des femmes déclaraient avoir eu un orgasme lors de leur dernier rapport. Aujourd’hui, elles sont 79%. Les femmes de plus de 50 ans jouissent davantage qu’à l’époque des pattes d’éléphant et des Beatles. Comme quoi, l’expérience, ça paie ! De plus, 39% des 50-69 ans sont sexuellement actifs, un chiffre proche des 42% des 18-24 ans.
Quand la politique s'invite sous la couette
Et puis, actualité oblige, en préparant ce dossier, Scarlette a souri en découvrant cette étude de l’Ifop pour Marianne qui révèle des liens surprenants entre pratiques sexuelles et orientations politiques. Les amateurs de pratiques « extrêmes » comme la pénétration anale ou les rapports bucco-génitaux se retrouvent davantage parmi les électeurs aux positions politiques extrêmes. Les partisans du Nouveau Front Populaire et du RN seraient donc plus aventureux sous les draps. À chaque âge, chaque orientation sexuelle ET politique, l’épanouissement sous la couette vous surprendra toujours.
Une diversité régionale bien ancrée
Autres faits assez surprenants : quand les différences ne s’arrêtent pas à la politique. Régionalement, les électeurs frontistes du sud de la France affichent des comportements sexuels moins « traditionnels » que leurs homologues du nord. Par exemple, les partisans méditerranéens du RN ont en moyenne 14,5 partenaires sexuels au cours de leur vie, contre 6,5 pour ceux du Quart Nord. L’air du sud serait-il plus aphrodisiaque ?
Vous voyez, mesdames, respirez grand, la sexualité après 50 ans n’a rien de monotone. Avec plus de liberté, de confiance et d’expérience, les quinquas et + explorent et profitent de leur vie intime comme jamais auparavant. Vivement le demi-siècle, non ?