Le film « les Folies Fermières » a débarqué lundi 12 avril à Aurillac. Cette comédie menée par Jean-Pierre Améris, est inspirée d’une histoire vraie, celle de David Caumette. Trizac et la capitale cantalienne comme plateau de tournage, des acteurs enjoués et ravis de découvrir la région : Sabrina Ouazani, Michèle Bernier, Alban Ivanov, Guy Marchand, Moussa Maaskri et Bérengère Krief, un coup de cœur pour la ferme ; le long-métrage peut débuter… Silence ça tourne !
Les Folies Fermières : Un puissant exemple de courage
Le Synopsis :
Inspiré d’une histoire vraie. David, jeune paysan du Cantal, vient d’avoir une idée : pour sauver son exploitation de la faillite, il va monter un cabaret à la ferme. Le spectacle sera sur scène et dans l’assiette, avec les bons produits du coin. Son entourage est très sceptique à sa nouvelle idée… Faut-il les écouter ou croire en son projet ?
L'histoire d'un reportage :
Jean-Pierre Améris explique que l’origine de son histoire provient d’un reportage de France 3 datant du début 2018. David, agriculteur de 35 ans vit dans le Tarn et rencontre de grandes difficultés avec sa ferme. Il a une idée « folle » : créer un cabaret à la ferme : « Les folies fermières ». Il a bien fait de croire en son projet qui devient rapidement un succès. « Dès que j’ai vu ce reportage sur France 3, j’ai su que j’avais un sujet merveilleux pour une comédie et un film au message très positif. Ca raconte qu’il faut avoir la foi même dans les plus grandes difficultés » Jean-Pierre Améris.
Pour ceux qui voudront découvrir le cabaret de David Caumette ; Les Folies Fermières à Garrigues, premier cabaret à la ferme de France, cliquez ici lesfoliesfermieres.com ou sur les réseaux sociaux : @les_folies_fermieres.
Jean-Pierre Améris parle de David Caumette
L'Auvergne : Terre de cinéma, Terre d'accueil
Terre de cinéma :
Le réalisateur a une réelle envie de venir tourner en Auvergne et il ne s’en cache pas : « On s’est mis à écrire dans les 3 dernières années. Au fil de l’écriture, le film est devenu un éloge du collectif. Le désir de tourner dans cette région est venu dès l’écriture, notamment parce que la scénariste et dialoguiste, Marion Michau, est originaire d’Aurillac. Quand je suis en Auvergne-Rhône-Alpes, j’ai l’impression de tourner chez moi, ça me rassure. C’est mon 8e long-métrage que je tourne par ici. J’aime la région. Je n’ai rien contre le Tarn mais je ne serai pas allé tourner dans le Tarn parce que je ne connais pas ».
Coup de cœur immédiat pour la ferme de Christelle et Pierre à Trizac : « En visitant les lieux, j’ai tout de suite su dans mon for intérieur que ça allait être le décor du film. Il y a absolument tout dans cette ferme, avec la grange pour y installer le cabaret. Elle est magnifique et fait 40 m de long. Il y a un paysage magnifique avec un plateau. Je retrouve cette exaltation des grands paysages écossais et j’ai très envie de montrer ça dans le film ». David le producteur de yaourts du Tarn, devient évidemment un producteur de Cantal dans le Cantal ! La magie du cinéma transforme cette ferme en plateau de tournage !
Tous les éléments sont réunis pour faire de ce film l’éloge de l’histoire de David mais aussi à la région Auvergne, en particulier du département du Cantal…
La fin du tournage dans le Cantal est prévue pour le 26 mai pour une sortie au cinéma en 2022. Le film, d’un budget de 6 millions d’euros, espère se faire une place au milieu des multiples films qui seront à l’affiche l’année prochaine, retardés à cause de la Covid. Croisons les doigts !
Jean-Pierre Améris
Terre d'accueil :
Les cantaliens se font remarqués par leur accueil chaleureux, très vite mis en avant par l’équipe du film…
Sabrina Ouazani : « On est très heureux d’être dans cette région. Merci pour l’accueil. Ces beaux paysages vont nous porter. Nous avons été très bien reçus par les habitants. On est contents d’être là. Je ne connaissais pas beaucoup votre région, je connaissais bien votre fromage »; Alban Ivanov : « J’aime bien défendre de vrais personnages et de vraies histoires. Si ça peut inspirer d’autres personnes à sortir de leur zone de confort, ça me plaît. Le Cantal, je ne connaissais pas et j’adore ». Même Frédéric Grünenwald, le producteur exécutif, est sous le charme… « Nous avons eu beaucoup de chance pour le repérage. Là, pour le tournage, nous ne pouvions pas avoir meilleur accueil de nos agriculteurs, producteurs de lait, producteurs de cantal AOP. On a été accueillis à bras ouverts. Le décor est fabuleux, dans une ferme magique ». Jean-Pierre Améris clôture « On est bien ici. Les gens de l’équipe sont contents. On respire. Le rythme est plus agréable. Les gens sont accueillants. C’est vraiment chouette ».
Petit clin d’œil de Bruno Faure à l’équipe du film : « On espère qu’en repartant vous serez des ambassadeurs du Cantal et que le film sera un vecteur de communication important pour le département ».
Le réalisateur, Sabrina Ouazani & Alban Ivanov
La région Auvergne-Rhônes-Alpes déroule la tapis rouge !
Depuis 2019, la Région Auvergne-Rhône-Alpes fait des courbettes aux producteurs de cinéma pour qu’ils investissent les décors naturels du pays vert ! Et ça fonctionne ! Grâce aux fameuses vaches salers, aux paysages de cartes postales ou aux produits locaux; le Cantal servira de plateau de cinéma pour 4 films à venir. Les Folies Fermières sera le cinquième en moins de 2 ans !
« Economiquement c’est intéressant pour le département. Surtout en cette période, pour les chambres d’hôtel à Aurillac c’est difficile. Le premier objectif est de travailler sur la notoriété du département, son image. On essaie de voir avec l’équipe du film comment on peut imprimer une image Cantal. Le Cantal est un superbe décor, encore faut-il que les spectateurs soient capables d’identifier ce département, à travers ces paysages, ses symboles, ses fromages » Bruno Faure (Président du conseil départemental du Cantal).
Une stratégie territoriale
Bruno Faure
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