Transition écologique, écologie, changement climatique… Sans mauvais jeu de mots, c’est un des sujets chauds de la décennie, pour ne pas dire du siècle. Les prévisions sont redoutables, les épisodes critiques de plus en plus nombreux. On l’a compris, il est nécessaire d’agir. Oui, mais comment ?
Face aux nombreuses injonctions, à moins de s’en moquer comme de sa première liquette (c’est possible, et on ne jugera pas), on veut bien faire les choses. Sauf que tout le monde n’ambitionne pas de maîtriser sur le bout des doigts les rapports du GIEC (le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat qui potasse dur sur le sujet) ni de devenir la prochaine Greta Thunberg ! Souvent on veut bien faire, mais on ne sait pas comment, ou on essaie mais avec le sentiment de ne pas faire assez et forcément, on culpabilise !
Pour nous aider, voici quelques astuces pour commencer à agir – parce qu’il le faut – mais en avançant à son propre rythme, car ce n’est pas donné à tous d’aller vivre sans eau courante ni électricité, ou pire, sans réseau ni shampooing !
Vive le marché !
Pour débuter, the place to be, c’est sûr, c’est le marché ! Pourquoi ? Parce qu’on y trouve des producteurs locaux et qu’on favorise les circuits courts. Parce que ça nous fait sortir et bouger : double bonus, on dépense plein de calories à marcher entre les stands et porter son panier. Parce que ça crée du lien social. Et aussi parce qu’on n’a pas besoin toutes les semaines d’acheter du papier toilette et de la lessive. En prime, faire ses courses au marché, c’est consommer des produits frais et bons, en évitant ainsi la nourriture ultra-transformée : triple bonus, on fait du bien à notre corps !
Sapé comme jamais
Dans le milieu de la mode, Stella Mc Cartney est sans doute une de créatrices les plus engagées. Vivienne Westwood était aussi très inspirée, ainsi que la nouvelle génération de créateurs et de mannequins, à commencer par Charlotte Lemay @chamellow qui nous montre que l’on peut bosser dans la mode et être engagée pour la planète.
À l’opposé de la haute couture, côté fringues, l’ennemie n°1, c’est la fast-fashion ! Une fois qu’on a dit ça, il y a plusieurs écoles, toutes compatibles : les achats de seconde main, le troc, le do it yourself, le fabriqué local ou pas trop loin.
Quelle que soit l’option, les bonnes questions sont posées avec la méthode BISOU. Cette méthode peut s’appliquer à tous les domaines : B comme Besoin (à quel besoin répond cet achat ?), I comme Immédiat (est-ce que ça peut attendre ?), S comme Semblable (est-ce que je n’ai pas déjà la même pièce ?), O comme Origine (où le produit a-t-il été fabriqué ?) et U comme utile (vais-je vraiment l’utiliser ?).
Pour les besoins occasionnels, on s’arrange entre amies, et pourquoi ne pas tenter la location qui peut permettre de porter une tenue qui déchire tout mais qu’on n’aurait jamais achetée ?
J’étais sur la route…
Qui dit limiter son impact écologique dit raisonner ses transports. Clairement, la situation n’est pas la même pour tout le monde : il est bien plus simple de prendre les transports en commun en ville que dans les zones rurales, où il n’y a qu’un bus par jour, à 10 km de chez soi. Et si on est à 30km du travail, le vélo n’est pas l’option la plus tentante ni la plus pratique. Alors on s’adapte : quand on le peut, on covoiture, ou on se charge à tour de rôle avec la voisine d’emmener les enfants à l’entraînement de foot du mercredi après-midi. Sur les petits trajets, on marche ou on sort le vélo. Pour les stratèges, on raisonne les déplacements : est-ce que sur un même trajet, je peux caser l’école, le travail, les courses et le rendez-vous chez le dentiste ? (si la réponse est oui, chapeau !)
Le fameux zéro-déchet
Le zéro-déchet, c’est le niveau ultime ! La papesse du sujet c’est Béa Johnson, qui a quand même réussi à mettre en place le concept tout en vivant à New-York avec mari et enfants. En version plus fun, la famille ZD raconte sa démarche avec humour sur son blog : c’est drôle et inspirant, ils ont même inventé des jeux pour initier les plus jeunes. En pratique, on avance par étapes : choisir des emballages (réellement) recyclables (and the winner is… le verre blanc !), recycler ses sacs en papier, apporter ses contenants, apprendre à refuser les emballages dont on n’a pas besoin. Ne jamais oublier que l’emballage coûte cher et surtout que le consommateur a le pouvoir !
Quand on a un jardin, aucune hésitation, on composte. Autre option, pour les fans de Top Chef, on apprend à cuisiner les épluchures… Et pour les objets du quotidien, on fait comme les anciens, on recycle : ça fait travailler la créativité et ça fait du bien à la planète.
Deux grandes règles à retenir pour s’en sortir
La première c’est que quel que soit notre niveau d’action, l’essentiel c’est de par-ti-ci-per. Alors, surtout, on ne se met pas la pression : si on n’a pas le temps de cuisiner le goûter des enfants ou que les pastilles suremballées super efficaces à froid sauvent la lessive de blanc, ce n’est pas grave, on ne culpabilise pas !
La seconde c’est qu’agir pour le climat, c’est avant tout se faire du bien : consommer des bons produits, dépenser moins ou mieux (ce qui deviendra moins sur le long terme), se bouger, passer plus de temps avec les amies, ou encore développer sa créativité. Et pour se motiver, on embarque toute la famille car tout ce qui marche pour les parents marche aussi pour les enfants !
Pour aller plus loin...
- https://www.famillezerodechet.com/
- https://www.ecologie.gouv.fr/travaux-du-giec
- https://lesecolohumanistes.fr/la-methode-bisou/
- zerowastehome.com
- Notre page mode sur laquelle vous trouverez des créateurs écoresponsables et locaux
Ou encore de nombreux autres sites remplis d’idées et d’informations !