Vie de maman : Ils sont passés où les beaux principes ?

Dans la famille « Rassurez-vous, vous n’êtes pas seule » je demande… La mère qui avait des supers principes, avant d’avoir des enfants ! 

Et oui… avant de devenir maman, Scarlette, comme de nombreuses femmes (on se rassure comme on peut) avait une liste à rallonge de principes et de valeurs à transmettre à ses futures progénitures. Mais la vie en a décidé autrement, il a fallu faire quelques ajustements

A toutes celles (et / ou ceux) qui se reconnaîtront, bonne lecture, si vous avez le temps de lire évidemment ! 

Fais pas ci, fais pas ça...

« Moi mes gosses ils mangeront pas de bonbons, le sucre c’est du poison et ça excite les enfants. »

Raté. Même avec la meilleure volonté du monde, il y aura toujours quelqu’un, un grand parent gaga, une voisine âgée avec les placards plein de Kremas (oui ça existe encore), une tata qui te le garde et te le rend en fin de journée en disant « bon courage maintenant! », un (soit disant) ami qui donne le bonbon à l’enfant avant de lever les yeux et voir ton regard désespéré qui disait « NOOOON! » ! 
Bref, il y aura toujours quelqu’un, si ce n’est nous même, pour exploser en mille morceaux de sucres, cet ambitieux et utopique projet. 

Et évidemment, non seulement ils mangent des bonbons, mais aussi des chocolats ! Les gâteaux apéro remplacent presque certains repas du soir, et puis adieu les fruits et légumes et bonjour les hamburgers frites. 

« Qu’est ce qu’ils sont mal élevés ces enfants, et la maman qui ne dit rien alors qu’ils se jettent par terre dans le supermarché. Moi mes enfants ils ne feront pas de caprices !« 

Encore raté. Et oui, Scarlette pensait aussi que son autorité naturelle suffirait et qu’elle n’aurait jamais besoin de s’égosiller, ni se planquer sous ses lunettes de soleil dans les magasins quand ses enfants font des crises. 

Avec ce super projet noyé, un autre a pris l’eau, celui de « laisser pleurer » ses enfants. Chez les autres c’est facile. « Il fait un caprice laisse le se calmer tout seul ou tu vas devenir sa marionnette! ».
Mais chez soi ce n’est pas la même chanson, il pleure, et voilà le petit coeur de maman qui se fend en deux. C’est alors qu’elle part consoler son petit bout de chou innocent.

« Je refuse que ma maison devienne une salle de jeux ! Et puis, ils ne seront pas pourris gâtés comme ceux de la voisine. Pour que ça devienne des gosses toujours insatisfaits non merci. Et puis va leur faire comprendre la valeur des choses après! » 

Naïveté. Avant j’avais une cuisine, maintenant je dois slalomé entre les Playmobils, les voitures, les puzzles… pour atteindre le frigo. Tout est sous contrôle !

Pourquoi tant de pression ?

Alors ils viennent d’où tous ces beaux principes qui tombent si vite à l’eau ? 

De notre éducation en grande partie. Quand on nous répète toute l’enfance qu’il faut être comme ci ou comme ça, on s’imagine que pour être aimé et accepté dans le foyer et dans la société, il faut cocher toutes ces cases et rentrer dans le cadre que papa et maman s’efforçaient de dessiner autour de nous. C’était, selon eux, faire le meilleur pour nous. Et il n’y a aucun jugement à porter là-dessus. 

Alors en tant que parents, à notre tour, on veut donner le meilleur, ce qu’on pense en tout cas être le meilleur. On veut une éducation « exemplaire » pour nos enfants. 

Et puis… peut-être qu’on est toujours un peu des enfants en manque d’amour et de reconnaissance au fond de nous, et si nos propres enfants sont bien gentils, bien polis et bien sages, peut-être qu’on nous dira bravo, t’es une super maman, t’es un super papa, t’as « fait » des supers enfants ! A méditer…

Comment faire quand rien ne se passe comme prévu ?

Au pif je dirai… arrêter de prévoir ! 

Avec les enfants, plus on programme, anticipe, espère… moins ça arrive (testé et approuvé). Donc le mieux serait peut-être de lâcher prise de nos attentes, de nos certitudes, de nos petits clichés intérieurs et laisser faire la vie…

Cela n’empêche en rien d’avoir de vraies valeurs à leur transmettre, et il est essentiel et vital pour eux d’avoir des limites et un cadre sécurisant. Mais juste se lâcher un peu la grappe, et leur lâcher aussi par la même occasion, ça fait du bien à tout le monde.

Et puis, montrer à nos enfants que nous aussi, parfois, on craque, on fatigue, on a des émotions… Qu’on est bourrés de croyances, de certitudes, mais qu’on peut s’adapter, les faire évoluer, changer d’avis, tout simplement.

C’est aussi ça l’éducation, leur montrer qu’on est pas toujours parfaits, façonnés dans le moule sociétal.
Juste des humains, qui expérimentent sans cesse, à tout âge, et non des robots

Il n’y a qu’en devenant parent qu’on peut comprendre les autres parents… Ce moment où tous nos supers idéaux, principes de vie, s’envolent en fumée et c’est tant mieux.

Cela nous permet de lâcher le contrôle, et surtout lâcher la croyance que pour être aimé il faut FAIRE ci ou bien ça. Et si pour être aimé, il fallait juste ÊTRE soi-même, sans avoir besoin de faire ses preuves ?

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